Ton dernier souffle fut mon premier silence
Quand les neiges de la mort ont pris notre existence,
Le vent étrange du printemps blesse mon pâle destin
Et continue de bercer mes mois incertains.

Sur ce lit d’hôpital, je continuais à croire,
A croire sans savoir pourquoi, à croire un espoir
Qui n’existait pas, qui n’existait plus, pourtant
Je ne pouvais me résigner à cet instant.

Le froid morne commençait à glisser sur ta peau,
Je sentais la fin, l’apaisement de ton fardeau,
Je regardais impuissant la mort t’emmener
Vers cet ailleurs sous le joug d’un linceul fané.

Je serrais ta main ne voulant plus te quitter,
Vivre auprès de toi et lutter à tes côtés,
Telle était mon envie, un désir en avant,
Une force qui aurait fait fondre les brûlures du temps.

Ton visage trouvait encore la force de sourire
Bien que ton corps épuisé semblait se raidir,
C’était maintenant l’ultime moment, le déchirement,
Le passage d’une vie à une autre, mon bouleversement.

Tes paupières presque trop lourdes lentement se sont fermées
Ton corps était inerte heureuse et reposée,
Tu étais désormais dans la vie éternelle
Même si dans cette chambre planait une odeur cruelle.


Michaël BLAUWART

bonjour Michaël,


comment commenter ce poème .....attendre que la boule dans la gorge cesse son mouvement de yoyo

et te dire que chaque mot est un uppercut..qui secoue les tripes

un poème fort

amitiés

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Tes paupières presque trop lourdes lentement se sont fermées
Ton corps était inerte heureuse et reposée,
Tu étais désormais dans la vie éternelle
Même si dans cette chambre planait une odeur cruelle.



Mikaël, ton poème pour moi est un chef d'oeuvre, un thème qui m'interpelle profondément, celui du passage, en qui je crois et qui reste pour ceux encore en vie un espoir.merci et amitiés

un texte qui touche profondément

Magnefique poeme , merci pour ce partage. Amities

Magnifique texte, et un talent à couper le souffle.

Magnifique texte, et un talent à couper le souffle.

Le mot laissé aujourd'hui, sans signature est de moi, la personne qui partage sa vie.
1° J'ai oublié de signer, et de deux, c'est un texte que je ne connaissais absolument pas.
Je l'embrasse, il me reconnaîtra?????

Merci pour le mot chef d'oeuvre. Le mot n'est-il pas trop fort ? En tout cas, ma foi m'a toujours aidé à voir plus loin.

Amitiés
MICHAEL

Cher Michaël, profondément touchée par ce poème...les mots manquent et une larme n'est pas loin...
Sophie.

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"Cependant c'est le seul qui ne me paraisse pas ridicule. C'est, peut-être, parce qu'il s'occupe d'autre chose que de soi-même."A.de Saint-Exupéry.

"Le chemin vers le bonheur : gardez votre coeur libre de haine, votre esprit libre de tout souci. ...

Très beau poème touchant