Le bruit court de bouche à oreille
Que dans les pays du Nord
On gagne l’argent et l’or
On mène une vie nonpareille

Pour fuir une vie de misère
Il doit abandonner les siens
Et liquider tous ses biens
Pour une traversée en mer

Il a revendu sa demeure
Et payer un saligaud
Pour une place en canot
Sur la route du bonheur

ll était plein d’espérance
Dans sa traversée en mer
Partageant son goût amer
Plein de rêves et d’inférences

La réalité est autre
Le rêve s'en va en fumée
On l’a volé et plumé
C’est sur un trottoir qu’il vautre

Cher Hachemi superbe poème qui représente l'immigration clandestine et ses risques et les rêves falsifiés de plusieurs jeunesses surtout de l'Afrique , merci pour ce partage . Amitiés

il y a des passeurs qui profitent bien de ceux qui veulent quitter leur pays en leur faisant croire que c'est mieux ailleurs , mais maintenant ce n'est plus le cas, il y a plein de sdf dans chaque pays, plus de boulot , .....................

Superbe poème !Une réalité amère que j'ai déjà décrit dans l'un de mes poème intitulé :"Haraggas à travers l'écran" il verse dans le même sens merci

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Touchante lecture!
Merci Hachemi et bravo.
JP.

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Vivre ses rêves

bravo pour vos textes engagés, s'offusquer du pire laisse place à la conscience humaine, on ne peut se contenter des restes quand le monde à faim.

a bientot.

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" Le secret de ma tristesse est dans la vivacité de mon plaisir "

Bonjour hachmi, oui c'est triste de jouer ainsi avec la misère des autres. Combien d'émigrés meurent dans le plus grand anonymat et indifférence ....Merci pour ce beau partage.

Mon amitié.

Capricorne

Je retrouve dans ce poème toute une détresse vue et revue à la télé...L'horreur.!