J’avance d’un vers et d’un trait
Un craquement sur la feuille blanche
Une pensée exhalée dans sa relance
Un regard du haut de sa disposition
Les mots résonnent à pleine profusion
Acomptes d’un vers d’autrefois
La constance venue pondre en soi
Les mots se couchent et poussent
Que la caresse surgit tout en douce
Une pensée tissée de la poésie
Revient à la ligne toute fourbit
D’un silence qui revient entre
Des lettres couchées qui rentrent
D’un trait naît le mot d’entente
Qui vient unir et entre en transe
Déballant ça, trop fort d’émotion
S'hissant d’une dose d’élévation
Le cœur perché sur le grimoire
Arrachant tous les artères noires
Posant ses mots en petits frissons
En une magistrale missive de douceur
La feuille blanche tremblante de vie
Chante enfin des vers libres d’envie
Dévoilant dans l’œil du spectateur
Une magnifique chanson du bonheur
