Attention, citoyens, citoyennes, attention,
La grippe est à nos portes faut sonner le tocsin
Elle accourt de partout préparez vos vaccins
Dans une semaine ou deux elle fera irruption
Son virus maléfique envahit les maisons
Dans les cas plus critiques investit les poumons
Invisible et sournoise elle rôde autour de nous
Même si en pharmacie veille le Tamiflu
Rien ne sert de fermer les portes et fenêtres
Se calfeutrer chez soi serait bien dérisoire
Puisque partout sans mal impunie elle pénètre
Et que pour la tuer il y a bien peu d’espoir
Certains portent des masques d’autres ne sortent plus
Et tandis qu’à l’école elle attend ses victimes
Déjà s’accroît en nous la conviction intime
Que de lutter contre elle est un combat perdu
Chaque époque a connu ses propres maladies
Typhus , peste, variole ou même choléra
Malgré tous les efforts on n’y échappe pas
A chacun de trouver comment rester en vie
Attention, oasiennes, oasiens, attention
Soyez tous vigilants surveillez les entrées
S’il surgissait un jour un poème grippé
Qui par le biais du site infectait l’horizon
Je ne verrais qu’une seule et bonne solution :
Essuyez bien vos plumes nettoyez vos écrans
Désinfectez vos doigts à l’encre sympathique
Usez et abusez de traits humoristiques
Postez dès aujourd’hui des textes souriants
Envoyez des poèmes surtout très optimistes
Aucun mal ne résiste à des propos charmants
A des mots bien choisis ou même un peu fumistes
Ainsi donc le virus mordra à l’hameçon
Sur sa tombe on lira : "Ci gît un grand couillon
Dont la bêtise crasse ne fit pas d’étincelles
C’est ici qu’il repose : allongé auprès d’elle" (*)
(*) La grippe A H1 N1
Capucine