L’UNIVERS MEDITAIT.
L’univers observait ses rêves ensevelis :
D’avoir tant désiré, sans atteindre jamais
L’équilibre parfait qui sublime toute vie ;
Il pensait qu’il fallait à son instinct se fier.
L’univers se glissa sous les saules pleureurs :
L’orgueil aspire toujours à plus d’humilité
A l’ombre des regards, il écoutait le cœur
De l’Être, intimement, dans sa réalité.
L’univers méditait son règne inachevé :
Les strates bleues d’un ciel qui caresse la pierre,
Vivent dans l’inconscience de cette éternité
Et leur toute confiance vaut bien une prière.
L’univers soupira la présence d’une âme :
Une main humaine qui pût donner un sens
Aux plaisirs, aux passions que l’on blâme ;
Il pensait qu’il fallait, à son instinct, se fier.
Pierre WATTEBLED – le 15 août 2009
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