Pourquoi aller Ă©crire des histoires, qui se passent hors de notre pays
Alors qu’il y a tant de désespoir, à juste quelques kilomètres d’ici
Je ne peux qu’écrire tout mon émoi, quant le matin dans mon camion
Je passe devant toi Mr le clochard, maintenant depuis plusieurs saisons
Tu habites la à la sortie du périph, de ce bout de bitume et de béton
Tu en a fait ton chez toi, ta niche, mais nous on dit c’est ta maison
En plus maintenant tu y es roi, car tes voisins n’aimant pas le bruit
A cet endroit ils ont fabriqué un toit, pour chez eux bien dormir la nuit
Tu vis la aux portes de la capitale, tu passes tes journées sur ton lit
Avec à côté de toi une petite table, sur laquelle est déposé toute ta vie
Il est huit heures, celle du déjeuner, alors du haut de ton perchoir
Tu avales toutes ces sales fumées, qui te feront tenir jusqu’au soir
Ce n’est pas celle d’une bonne friture, tu n’a pas les moyens d’en acheter
Mais juste de ces grosse voitures, qui devant toi ne font que passer
A l’intérieur il y a moi, il y a lui, et bien au chaud dans nos autos
On te regarde totalement ahuri, et pour toi on en a froid dans le dos
On se dit comment est ce possible, de vivre la comme ça dans ce froid
Et le temps d’un feu rouge, on en oubli un instant tout nos soucis
On n’ose même pas lever nos yeux, de peur de ne pas croiser ton désarroi
Alors le feu passe au vert, et nous ramène bien vite à notre vie
On voudrait bien s’arrêter, pour te donner un petit moment de réconfort
Mais on peu pas le faire, car derrière il y a tous ces bon petits soldats
Qui ne font que klaxonner, pour vite allez retrouver leur petit confort
Leurs belles maisons bourgeoises, truffées d’écrans plats et de sofa
Lui il va rentrer et boire un bon whisky pour fĂŞter un nouveau contrat
Faire un petit souper, car le midi il aura fait un bon déjeuner d’affaire
Toi tu as ta bouteille de vin, pour bien garder la chaleur en toi
Mais pas Ă manger, car la poubelle un autre avant toi est venue la faire
Alors tu reste las sous tes couvertures, et tu passe en mode survie
Tu attends qu’elle passe, en espérant au fond de toi le trépas
Car tu te dis en fait que personne de toi ne se soucis
De tous tes pauvres problèmes, et de tes moindres petits états
Mais comment peux ont resté, indifférent à l’intérieur de soi
Je vous le demande bien las, a vous messieurs de la politique
Avez-vous une solution, pour arrêter tout ces tristes dégâts
Car ce n’est pas vous dans vos manoir, qui vivez là sous le périphérique…….
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