Bonsoir Mohamed, ton poème est magnifique, il me fait penser à un pantoum avec la répétition. Bravo..Okana tendresse..
par Mohamed_Rougie le 3/8/2009 19:45:52
A la faveur de la nuit
Maintes saisons de sentiments, dans le vide
S'infiltrent dans les fibres de mon corps placide
Mes paupières épient la bougie de la vie
Qui monte et descend au gré du temps qui fuit
Le cœur bat la chamade
Ni ravissant ni maussade
Suivant le rythme des soupirs
Et des minutes qui exhalent le dernier soupir
Dans un espace à peine éclairé
Par le vacillement de la bougie de la vie
Le chaînon de l'existence se défait maille à maille
Tour à tour le gouffre de la fin s' entre-baille
Vide et avide d'engloutir les êtres
Atteignant le seuil de l'échéance traître
A la faveur de la nuit qui s'écoule
La bougie de la vie brûle sans mouvement et sans souffle
Taciturne son ombre prend figure
Sans odeur mais de mauvaise augure
Sur quelques cotés lumineux des horizons
Qui se pointent sur les crêtes de la raison
La bougie de la vie brûle seule dans la nuit
Mes paupières scrutent la flamme infinie
Rongeant le corps de la nuit vêtue dans son manteau grisâtre
Qui naguère couvrait un tantinet de mes affres
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La douleur est comme un arbre tordu par les morsures des grands froids d'hiver...
Citation de Nicole Chaput