Plume de satin Inscrit le: 26/7/2009 De: Envois: 20 |
enchantement Je me retrouvais dans une forêt enchantée Le soleil s'en est doucement allé se coucher Puis la pénombre m'entoura , j'étais seul Simple humain solitaire au milieu des pins , des chênes et des tilleuls
Le vent soufflait , portant avec lui des mots Les murmures des arbres , les susurrements des ruisseaux Autour de moi , des ombres se mouvaient sans bruits Je les reconnaissait , c'étaient des elfes de la nuit
Êtres anciens et oubliés A la beauté si terrifiante , si envoutante , si sublimée Les ombres disparaissent , elles m'ont vu , elles fuient Je cours , je veux les voir , je les poursuis
J'arrivais aux abords d'un lac à la lumière bleuté Les eaux brillaient et s'illuminaient comme sous un plein soleil d'été Au milieu une forme apparue Je la vis , c'était une femme , l'eau coulait sur son corps nu
Elle était d'une beauté sans nom Elle ne pouvait être humaine , non La lune la baignait de sa lumière Ses cheveux de jais brillaient sous cet éclat lunaire
L'eau ruisselait le long de sa peau Je pus entrevoir son visage lorsqu'elle sortit de l'eau Elle se revêtit , d'une longue et ample robe faites de plumes blanches Mon cœur battait , les émotions se déversaient en moi telle une avalanche
Elle me vit , je ne pu plus faire un geste Elle marchait vers moi , la démarche noble , le pas leste Arrivée devant moi , nos regards se croisèrent Je ne pouvais détacher mes yeux des siens , je ne pouvais rien faire
Elle ne bougeait plus , mais son visage lui continuait sa course vers le mien Il semblait que tout écrit , nos chemins étaient liés , notre rencontre était le fait du destin Sans qu'un mot n'en sortit , ses lèvres surent me faire comprendre l'essentiel de son être Deux êtres par un seul baiser furent liés ,une promesse d'amour par nos deux cœurs offerte
Nos deux corps s'élevèrent dans les airs , j'avais peur , elle me pris dans ses bras Nous volions au dessus de la forêt , parmi les nuages , les oiseaux , loin des soucis d'en bas Toujours enlacés , nous nous laissâmes porter par la brise Qui nous conduisit sur une ile , loin de tout , loin de l'homme et de sa bêtise
Nous atterrîmes sur une plage au sable fin Je lui murmurais des je t'aime a l'oreille , en lui tenant la main Puis son visage s'effaça ,sa main disparue ,je vis encore l'ombre fugitive d'un sourire égaré Mes yeux se rouvrirent sur ma chambre , dans les mains les draps de mon lit , j'avais rêver.
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