Lorsque ma tête effleure l’oreiller ,
Les paupières levées, bordées de larmes chaudes,
La lueur du soir m’emportant dans mes pensées,
Voyageant dans la vie bleu, le chagrin émeraude,
Morphée ne déployant point ses ailes,
Ses bras tentent de m’enlacer,
Les yeux ouverts sur une existence plus belle,
Choyer avec le cœur ce vœu sacré,
Passer des heures ainsi éveillée,
Dans la pénombre de la nuit tombante,
Amertume faisant place à l’aventure rêvée,
Les fantômes du passé qui me hantent,
Et tout doucement je glisse vers son âtre,
L’endormeuse là bas m’attends impatiente,
Mes yeux se ferment, j’ai finie de combattre,
Les monstres du souci, les démons de ma conscience,
A le pointe du jour le soleil s’annonce,
Sur ma nuit un voile opaque se pose,
Les décisions deviennent chemins de ronces,
Ou les peines et les peurs se transforment en roses,
Et non…ni la nuit, ni le soir,
Me feront appréhender ce qui viendra,
Le silence des étoiles est messager d’espoir,
La rosée du matin, les larmes des anges me tendent les bras,
L’espoir est un diamant précieux,
Le cœur est son écrin,
Croire en lui un vœu somptueux,
Et un jour brillera ton destin,
Les pensées de la nuit ne doivent assombrir tes désirs,
Ni te faire croire à la fin,
Tu as encore un long chemin à parcourir,
Pour faire briller le diamant dans son écrin,
Dans ton regard reflète son éclat,
De tes mots coule sa beauté,
Un peu de ta richesse ainsi tu partageras,
Tel un présent à l’être aimé…
30/01/2006
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La plume est la langue de l'âme.
[Miguel de Cervantès)