Le téléphone pleure, Allo maman bobo, j'ai attrapé un coup de soleil, une maladie d'amour, ou peut-être une angine.
C'était au temps des cerises, du côté de St Jean. Je m'étais perdue au milieu de la foule sentimentale et là , je l'ai vu, il jouait du piano debout, il était beau mon légionnaire.
Il a suffit d'une valse à trois temps, d'une chanson douce, d'un ti amo murmuré, et voilà .
Depuis je vois la vie en rose.
Je sais qu'on va s'aimer, et ce sera l'été Iidien à jamais.
Pour toi, je suis la Dame de Haute Savoie, la longue Dame brune, ou la Belle de Cadix.
Pour toi, j'irais où tu iras, à San Francisco, sur les neiges du Kilimandjaro, aux Champs Elysée, au bois de St Amand, où sur l'île de White, peu m'importe.
Avec toi, j'aimerais voir Cyracuse, boire à la Clairefontaine, danser le Jerk, partir à l'Aventura.
Avec toi, je me sens pousser des ailes, tout est possible quand on a que l'amour, et je sais que ma plus belle histoire d'amour c'est vous.
J'écris a l'encre de tes yeux.
Mais je tremble, je sais qu'il suffira d'un signe.
Ce matin, j'ai vu l'aigle noir, mauvais présage.
Ne me quittes pas, c'est ma prière, ne me quittes pas, retiens la nuit.
Qui saura, dites-le moi, qui saura ? Moi, je l'aime à mourir.
Mais le téléphone pleure, déjà tu n'es plus là .
Je me meurs.
Je remercie tous ces poètes chanteurs de m'avoir prêté leurs mots.
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Patricia