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Les sabots..
en béton..
tapent de leurs talons.. dans les champs…
Ils avancent,
piétinant les plantes suivant les plans,
les bâtiments !
Poussière, ciment et gravats..
le vert perd sa couleur sur la terre..
les arbres étouffent,
l’herbe et la fleur souffrent, se plient
et lisent leur dernière prière !
La nature se replie,
le béton se répand !
Les roues..
les chaînes..
les machines remplissent les artères
de la ville qui
s’étire et s’étend..
Le béton se répand
sur la nature martyre !
La valeur or-noire de couleur..
gagne du territoire..
les valeurs se retirent des mœurs..
que trop justes pour tenir…
Sur la balance..
le dur menace.. et..
frappe…
Déséquilibre !
Pendues, elles, aux arbres..
les cerises s’écœurent,
les oranges pleurent,
les figues meurent.. et..
les goûts se noient dans
les égouts de la cité qui..
boit trop,
fume immodérément,
se délabre, et pourtant..
ses sabots ; dans des pas lourds, lents mais sûrs,
elle enfonce dans le cœur des champs.
Démarche meurtrière !
Le bleu se tord dans les cieux,
La nuit, elle, à trop veiller, a perdu ses paupières !
La terre ne dort plus !
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