SE PEUT-IL, A LA FIN… ?
L’ardeur s’éteint, expirant à la nuit
C’est le deuil d’un jour : l’horizon gisant
Dans son rose suaire est démuni
Se peut-il, à la fin, qu’il meure vraiment ?
Je t’attends sur notre banc, au jardin
Saurais-je t’avouer mon impatience ?
Je t’aime déjà plus qu’un simple copain
D’un amour pudique et sans exigence.
Souviens-t’en !
Tu étais là à l’heure de la brise
Soufflant des Ă©toiles au fronton des cieux
Alors nos cœurs heureux jouant la surprise
Les capturaient, les gardaient dans leurs yeux.
Alors,
Se peut-il, à la fin, qu’on meure vraiment ?
C’est le deuil d’un jour : l’horizon gisant,
Dans son rose suaire, démuni ;
L’ardeur s’éteint, expirant à la nuit.
Pierre WATTEBLED- le 14 juillet 2009
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