Mon poème ne décrit pas la douceur des étoiles
Ni les couleurs ravissantes dans une toile
C’est seulement ma muse qui dresse ses voiles
Elle franchit la grandiose agitation des flots
Pour guider peu à peu le navire de mes mots
Mon poème ne relate pas un conte de fée
Ni la perte des comptes et son effet
C’est seulement ma muse qui souffre
Pour m’éloigner des falaises et des gouffres
Où ni la sagesse ni la raison ne rime
Comme la chute des idées dans l’abîme
Mon poème ne parle ni des étapes d’une histoire
Ni des péripéties d’une série noire
C’est seulement ma muse qui me guide
Sur le navire de mes mots vers les bourrasques
Pour évaluer toutes mes idées flasques
Et laisser libre cours aux principes solides
Mon poème n’est pas une longue missive
Importée forcément des autres rives
C’est seulement ma muse qui s’efforce
M’emporter sur le dos mes mots avec ses forces
Sous ses ailes qui traversent la lumières et les ombres
Pour m’éloigner des univers sombres
Et m’approcher des tous les horizons
Où les esprits et les âmes son sobres
Partagent sans armes et sans sabre
Toutes les récoltes de la raison
Mon poème ne parle di des astres
Ni des conséquences des désastres
C’est seulement ma muse qui franchit les flots
Comme les navigateurs qui mâtent l’eau
Pour guider le matelot des mes aspirations
Qui conduit le navire de mes rêves
Sans perturber le rythme de ma respiration
Dans l’océan des rimes et de la verve
Mon poème ne relate ni des fables
Ni des événements ineffables
C’est ma muse qui dresse son voile
Au milieu des vagues
Elle m’approche de ma perle enrubannée dans sa voile
Et m’éloigner heure après heure des idées qui divaguent
Sur le bateau des mes mots qui s’éloigne des mauvaises envies
Pour entamer purement et simplement ma nouvelle vie
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