Tu n’as pas voulu
Grandir
Comme une image,
Trop sage.
Et, tu as écrit,
Sans fin,
Des tas de mots
Lointains
Que tu as gravés
D’or fin,
Sur le chemin des
Nuages.

Tu n’as pas voulu
Combattre :
Ces pensées mortelles,
D’albâtre.
Mais tu as saisi
L’instant
Qui les contient toutes,
En fait.
Tu les as rangées
Ici :
Il serait bien temps,
Plus tard.

Tu n’as pas voulu
Dormir,
Craignant d’oublier
Tes rêves,
Quelque part, là-bas ;
Déjà,
Au ciel étoilé,
Mais noir,
S’amoindrissait, ta
Mémoire :
La nuit baissait ses
Paupières.

Tu n’as voulu
Partir
Sur un coup de tête
Mourir.
Et, sans illusions,
Finir
Ta vie en plein dans
Le mur ;
Tu as préféré
Nous faire,
De farine et d’eau,
Le pain.

Tu n’as pas voulu
Sombrer
Dans l’indigence
Des mots :
Tu as tout si bien
Ecrit ;
Ta plume créant
La flamme
Dans les mains du
Partage,
Tu as laissé ce
Message,
Avant de faire tes
Bagages.




Pierre WATTEBLED- le 11 juillet 2009

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Ami poète
Je viens de lire un très beau poème sur la vocation poétique
merci pour cette bonne miche de pain de poésie au goût du pain de ma mère
merci pour cet excellent partage
Amitiés
farid

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"Je n'existe que dans la mesure où j'existe pour autrui"
Manet




Mon blog : http://amedyazamazigh.blog2b.net

Merci cher ami,

Une bonne interprétation !

Pierre Wattebled

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une très jolie lecture