Alger le 03/07/2009
LA VIE (Dédicacé à Mostefa Morwena et Lounis)
La pente n’est pas une échelle
La chute, il n’y a pas de plus pire
Point vent, la vie est bien réelle
L’existence se fait parcourir.

Tu as choisi ton chemin
Seul tu me laisses sans voie
N’accable plus mon destin
Mon dos est porteur de croix.

Reviens vers mes pénibles plaies,
Tolère et admet mes gerçures
Sous ton nom, île de paix
Dans tes airs point de froidure.

Oublie, les paludes du passé
Le présent, sur l’avenir regarde
Le rossignol s’est fait ramassé
La tombe n’est pas bavarde.

Oublie, les bruits d’hier
Dans le silence, enfante
Dénonce sois fidèle et fier
Le cercueil garde ses plaintes.

Hospitalière tu l’es encore
Pleine de tendresse, tu respires
Ton souffle habillera mon décor
La vie n’est pas pour « agonir ».

Mouloudi Mustapha

bon dieu Mustapha, j'arrive pas à comprendre comment ce pays( l'Algérie) a sombré si bas alors que personnes qui raisonnent comme toi et de cette manière existent. mais quelle est donc cette malédiction qui nous est tombée dessus?
pourquoi des personnes comme toi sont elles inconnue dans ce pays?
je m'étonne!
j'ai aimé ton poème il est sublime!

bonjour
merci mon fère
comme moi il y a des centaines, meilleus que moi des milliers...
ces centaines et milliers ont bien un denominateur commun: ils dérangent... et heureusement que pour le moment ils arrivent à se frayer tel ou tel chemin dans cet abime ils se retrouvent...
savez-vous qu'une fois ils ont invité une poetesse vivant en france d'une autre nationalité que francaise et algerienne et celle ci il se trouve que nous nous connaissons et savez-vous ce qu'elle dit: je n'étais pas à l'aise sachant que vous étiez dans ce pays"...
fraternellement mouloudi

Poème d'où sourd une profonde sagesse et une analyse d'une situation humaine commune ô combien douloureuse! Je suis très flatté par le dédicace, je te remercie du fond du cœur,mon frère d'Algérie chérie!

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Ma vie n'est plus une barque dans une mer enragée
Et je ne suis plus le naufragé!
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Mostafa, point fat, seul, las, si doux, rêvant de sa mie!!!

Que puis-je dire? Ce texte me parle mais je suis assez loin:

AU TOIT DE MON POEME

Je suis loin du centre
Pour demandeurs d’asile,
Loin des couvre-feux
Des attentats,
Loin des batteurs de bendir.
Ceux qui s’arrêtent là ne deviennent-ils pas pareils à des fantômes ?

Nous partons cette nuit
Avec des oiseaux rageurs au poings
Que l'on se hâte.
Il se fait tard.
Quittons le vent stupide air de flatteur
Et les brumes fades.

bonjour
avant tout merci pour ce passage et ces messages qui décrivent bien que la réalité n'est pas uniquement une réalité mais une autre vérité que tout être sain et saint se doit de reconnaitre... si la vérité est souvent difficile à conter et la réalité bien dure à vivre il n'en demeure pas moins que l'actuelle démagogie est trop grande pour être par un humain tout simplement avalée...

Cher frere lounis
je pense sincerement que c'est parce que nous si pres et même trop pres du centre que nous recevons ce qui font le centre parfois sur la tête et souvent sur tout le corps... Le deuxième quatrain me rappelle ma traversée avec les harragas et j'espère que vous n'êtes pas candidats...
fraternellement mouloudi

Un poème magnifique que j'ai aimé lire...
Amitiés...
Jean-Jacques

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JACKY-ART
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Mon site: www.jacky-art.fr

www.artquid.com/85514

FUTURE EXPOSITION A PONT-DE-BEAUVOISIN ISERE/DU 1ER AU 31 JUILLET...ARTQUID

je comprends Mouloudi. mais on ne se laissera pas faire crois-moi cher frère.
ta modestie t'honore et te grandit.

cher Mouloudi je ne sais que te dire devant tant de souffrances, tant de douleurs seul le temps soulagera ton chagrin

Alejandro

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"sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloges flatteurs".

bonjour
merci pour votre passage...
le monde est plein de maux et les mots restent insuffisant...
la seule satisfaction que nous tirons de nos ecrits c'est la dénonciation d'une situation dont l'humain en général et le responsable en particulier sont des responsables à part entier...
fraternellement mouloudi