Les souvenirs vagabondent, vestiges du passé,
Leur chaleur m'envahit sous l'étole de la vie,
Mes songes n'ont jamais cessé de voyager,
Vers le sable clair des rivages éblouis.
Et dans l'aube qui s'enfuit des bras de la nuit,
Je m'abreuve des parfums de mon enfance,
Inépuisable source pour effacer l'oubli,
Quand le pas se fait lourd sur la route de l'errance.
Vous êtes tous là , ancêtres et famille,
Dans l'azur bleu où se perdent mes émois,
Troubles regards dans ce miroir si fragile,
Je me meurs pour vous dans l'écho de vos voix.
A tout jamais séparée de ce paradis,
Si chaque jour, mon horizon est renaissance,
Mon chemin de vie n'en est pas moins un défi,
Et mes chagrins me parlent de votre absence.
Si la pierre fendue emprisonne vos coeurs,
Dernière demeure pour vos âme sans repère,
Je suis fière de vous, mes vaillants bâtisseurs,
Car de votre sueur, a jailli ma terre.
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"Il n'y a rien que les hommes aiment mieux à conserver et qu'ils
ménagent moins que leur propre vie" LA BRUYERE