Dans la douceur.. et
dans la colère,
les mots nous fuient.. et
nous désobéissent…
Comme des enfants ;
nos faiblesses connaissant,
de nous ils se libèrent..
contre nous..
malgré nous..
ils agissent..
Le geste suit..
bonjour les ennuis !
Dans l’embarras
on est perdu,
les dessins tombent,
l’ordre est décombres, révolu..
les pieds nus dans les filets..
Ne nous restent que les regards
et les sourires !
Notre langue, notre corps
tous deux.. sont alors ennemis !
L’ancre dans la mêlée jetée..
l’autre est notre salut,
s’il attaque.. alors sauvés !
Sinon.. noyés dans notre silence..
nous ne nous trouvons que plus perdus..
nous sommes vaincus…
Chaleur et sueurs.. grimaces et
doigts entre eux en combat,
le regard à terre..
on attend un doigt..
sous le menton,
un doigt doux, un remontant
la tête nous levant..
il nous guide et devient notre seigneur..
seigneur d’amour..
seigneur de guerre…
Alors trop doux trop dur..
n’est pas allure,
entre les deux..
il faut bien se dire..
quand hausser le ton,
quand on se retire…
La vie n’est pas meilleure, elle n’est pas pire..
de notre humeur elle se nourrit..
elle nous reflète et nous perdure…
Ainsi nous sommes,
nous sommes la vie..
dans sa douceur,
dans sa colère..
les mots nous fuient.. et
nous désobéissent..
seule innocente reste..
la vie !
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