ethiel a écrit :
Minuit d'immondices, se trame en devanture,
De ces vices qu'on ressert, à des fronts de luxure,
Obscur militantisme, du pays des morsures,
Qu'une vermine taraude, en chemin de cyanure.

Battements en retraite, un réduit qui accule,
Souvenirs à la bêche, et pensées particules,
Rien, rien qu'un mémorial qui tangue et déambule;
Des grenades en faction; jonction des ventricules.

Morcèlement singulier, ou tout qui se consume,
Des cœurs écartelés, du marteau à l'enclume,
Rien, rien que des revers qui rhabillent en posthume,
Des corps désabusés qui s'adonnent en grume.

Minuit les supplices, ou supplique à la une,
Des cordes qui se tendent, et se nouent d'infortune,
Rien, rien que quelques cris qui se plient à la lune,
Plus rien que des silences, sur le fond des lagunes.



----------------------------------------------------

Strictement rien à voir... avec le sujet... mais bon...