(un texte comme ça juste pour rire....)
Comme chaque matin, il sort de ses pantoufles
Pour aller courir le guilledou
Rêvant aux filles que l’on détrousse
En leur arrachant leurs dessous.
C’est un garçon plein de ressources
Qui pense à des jeux polissons.
Sous le vent qui fait voler les jupons,
Il court tout seul dans la cambrousse.
Il cueille alors des fleurs de pavots
Pour quelque belle énamourée
À qui il voudrait bien voler
Un baiser plutôt que des mots.
Et tout plein de sa rêverie
Les grands yeux verts de sa frimousse
Perlent déjà sur la nuit rousse
Qu’ils connaîtraient aux creux d’un lit.
Dans une chambre de la taverne
Elle ôte sa robe aux couleurs d’océan
Mais au milieu de leurs élans
Voilà que son pavillon se met en berne !
Derrière la porte on crie « au loup »
Celle-ci cède sous la secousse
Il faut abandonner les bras de sa douce
Il faut fuir loin de ce nid si doux.
Le géniteur de la bergère
Si en colère qu’il en tousse
Etait en effet aux trousses
De celui qui avait commis un impair.
Le vieux armé d’une gargousse
Voulut alors lui trouer le cœur
Pour avoir volé la fleur de candeur
De sa pauvre fille sans ressources.
Et au matin de la nuit douce
Voilà notre jeune et gai luron
Poussant un cri, presque un juron
Rêvant de retrouver ses pantoufles…
M.P. 20/06/2009
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nos amis sont des anges silencieux qui nous remettent sur pieds lorsque nos ailes ne savent plus comment voler.