Au bord de l’étang clair...
Au bord de l’étang clair, miroir d’un ciel très bleu,
Où les saules pleureurs viennent tremper leurs doigts,
Tous les deux, réunis sur un vieux banc de bois,
Nous serons loin de tout, amoureux et heureux.
Les premiers nymphéas ouvriront leurs corolles,
Etoiles roses et tendres, pausant sur les eaux,
Et l’iris jaune d’or sera en son plus beau,
Pour chanter avec nous les passions les plus folles.
Nous nous embrasserons, doucement, tendrement,
Pas de gestes brutaux, de désirs inutiles
Qui briseraient soudain le moment si fragile
Où vont se fusionnant les âmes des amants.
Et nous nous serrerons très fort l’un contre l’autre,
Une tendresse pure nous prendra le cœur,
Plus rien ne sera laid, rien ne nous fera peur,
Aucun amour n’est beau comme je vois le nôtre.
Le 15 avril 2005
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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)