Les grands misent peu.. gagnent gros !
Les grands mangent peu.. mais trop !
Les grands ne sont pas forcément gros !
Ils sont intelligents
rapides,
lents..
ils sont noirs, de toutes les couleurs et Blancs..
ils avancent surement
entre les épitaphes..
les caméléons…
Les petits perdent tout.. le temps !
Les petits mangent beaucoup trop.. petit !
Les petits ne sont que des passagers.. sans noms !
Ils sont avides,
ont leurs élans..
ils sont de toutes les couleurs mais pas en couleur..
ternes..
ils tombent trop
à trop tourner
tel les mouches…
Sur leurs déchets.. aux caméléons..
les petits tournent..
et ne cessent de se moucher le front...
Ils sont indécis, ils cherchent trop pour peu trouver..
ils cherchent des noms..
dans les inventions des grands !
Les petits font tout et
de leurs poches déchirées tombent leurs sous
trop lourds pour leurs désirs déviés..
tournent toujours les sous,
roulent au trot et finissent sous les souliers bien cirés
des gros gagnants..
des caméléons !
Dans le monde des grands,
dans le monde des caméléons..
les langues gluantes
font toujours..
mouche...
Touchées..
les mouches qui..
tournent autour de leurs vies pour..
toujours finir dans les bouches des nantis !
Tout tourne enfin..
attrait et aversion.. et
tout a une fin !
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