L'AZUR SANS FIN.
L’AZUR SANS FIN
L’azur était sans fin, insondable, essentiel
Le vide l’eût-il été jamais, au moins une seule fois ?
Quelque chose en moi, dans un désir démentiel,
Applaudissait la beauté de l’univers et ses lois.
C’était un paysage que le regard chantait,
Etrange Te deum à l’heure du requiem ;
L’indéfinissable sentiment se perdait
Dans les lourds silences qui précèdent l’extrême.
Que savent les choses de la pensée humaine,
En quoi se fondent-elles pour la réaliser ?
Elles se laissent séduire par cet effet d’aubaine :
L’homme devant répondre à la nécessité.
L’irréel et le vrai avançaient côte à côte
Il était avéré qu’ils n’en avaient pas conscience ;
Je devais concevoir le langage des notes,
Un mot aurait suffi qui leur donnât naissance.
Pierre WATTEBLED- le 9 juin 2OO9
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