Alger Le 31/05/2009

La victime
(dédicacé à Eolienne-Mostefa-Amedyaz et O’Maley)

Inutiles sont les discours
Pour celui qui agonit.
On n’interpelle pas les sourds
Même lorsqu’on a envie.
Dures restent les promesses
Pour celui qui chute.
On n’interpelle pas la diablesse
De sous les griffes d’une cuscute.

Entre deux points, un trait
Anodin reste l’amour
Lorsque le linceul et prêt
Le soleil reconnaît le jour.

Fatigué, ridé, vidé, brisé
L’éteint ne peut être attisé.
Sur l’attente ayant trop misé
L’espoir sans ombre carbonisé

Le voilà entre deux feux
La porte ne s’ouvre que l’extérieur
L’histoire contée par un vieux
Dévoile bien d’intérieur.

Supplicié, dès son jeune âge,
Le froid ne lui fait plus peur
A l’air libre ou dans une cage
Sa seconde nature, la douleur.

Bébé, né dans un taudis
Enfant il a connu bien d’ennuis
Maladif et vieux il se décrit
Sans philosophie, il vous suit
Pour comprendre cette vie.

Mouloudi Mustapha

bonjour
cher ami lecteur
suite a votre message dans mon courriel je vous remerci pour votre analyse complète de ces quelques vers tout comme je remerci l'ensemble des modérateurs et des responsables de ce merveilleux sites qui permet à tout un chacun de s'exprimer sans triche et surtout dans le respect des uns et des autres...
je vous assure de la vérité qu'ils (mes vers) véhiculent et même en faisant allusion aux différents poemes sur les jumeaux croyez moi c'est aussi la vérité qui reste aussi vraie que vous et moi...
fraternellement mouloudi

bonjour mouloudi je me fais un devoir de lire un maximum de poètes et poètesses, et maintenant je veux comprendre votre poésie et les gens de votre peuple, comprendre votre facon de penser et que se rejoigne dans la poésie des hommes et femmes du monde entier.je crois que la poésie peut être un réel trait d'union, peut importe nos nationalités ou tout le reste.Moi aujourd'hui je me veux avant tout citoyen du monde.amitiés

Poème qui décrit une longue vie de souffrance et de malheur qui ne me laissent pas indifférent.Je suis si ému en lisant ces vers qui déchirent car ils expriment une réalité bouleversante et une condition humaine tragique et dramatique!Je ne peux que te remercier ,une fois encore,pour ta dédicace qui m'honore et te dire que je partage ta douleur ,ta peine et ta lutte!Merci de ta présence qui nous donne de la force!

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Ma vie n'est plus une barque dans une mer enragée
Et je ne suis plus le naufragé!
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Mostafa, point fat, seul, las, si doux, rêvant de sa mie!!!

Je suis honoré que tu m'aies associé à ton cri du coeur.
Il est des tragédies qui marquent un homme pour la vie.
Tu as su très bien décrire avec émotion et pudeur celle ci.

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Salut ami poète mouloudi
On est toujours victime de quelqu'un ou de quelque chose
Mais il est des injustices inoubliables dont on fait notre cause
Ami Mostafa Mouloudi ,je tevremercie et ce n'est pas un hasard que je figure dans plusieurs dédicaces de tes poèmes;ami poète universel,ta peine est la mienne et je fais mienne de ta joie!rare semblent les moments de gaité dans nos vies toi et moi,je l'avoue mais ce moment même où je te lis est le comble de mon bonheur
Merci ami poète voisin
merci pour tout
merci pour cette amitié durable et fructueuse
Amitiés
farid

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"Je n'existe que dans la mesure où j'existe pour autrui"
Manet




Mon blog : http://amedyazamazigh.blog2b.net

bonjour
merci pour toute gentillesse et cet amour dont vous m'entourez... effectivement il y a douleur et douleur, comme il y a peine et tout comme il y a malheur et malheur...
La douleur que vit cette victime est plus profonde encore que ces vers ne peuvent ni porter ni supporter...
il n'y a pas de plus grande douleur que celle de l'injustice sous couvert de telle ou telle constance...
Je vous remerci pour votre lecture que je prends tel un encouragement dans ce monde que je porte mais qui n'arrive pas à me porter ou ne veut pas me porter...
tout ce que je souhaite c'est de rester à la hauteur de vos attentes et de ceux des lecteurs...
fraternellement mouloudi