l'or du voyageur
à l'ombre des plages sereines
sous la voûte décontractée
d'un parapet en vogue
lasse des réflexions qui s'effeuillent
l'intelligence du coeur reconnue
épanche sa panoplie vaillante
gonflé de couleurs irisées
transperce de sa flèche
la pierre gorgée de soleil
pénètre comme un noyau mis à nu
la caresse de vent solaire
voyage sur une aile savante
aux plumes d'acier
segmente les interstices
de la haine lunatique
sifflote les chimères
porteuses de négations
sur la déferlante tonique
longtemps assoupie
par l'écoulement comme un liquide
du sable sur l'arête de la dune ambivalente
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