Il y a des récits qu'on n'écrit plus
Comme l'encre s'efface
Comme la poussière superflue
Dans ces villes où se prélassent

Les orateurs, les hommes de mémoire
Qui dans le feu au soir
Voient l'avenir ou bien le passé,
Ce sont des histoires qu'ils vont tresser

J'ai trouvé moi un auteur déçu
Autrefois de rue, il est mal accordé
A ce jeu vocal, aux intentions des férus,
Des vieux aux sandales qui ne font que crier

L'empreinte dit-il est la plus belle des signatures
Comment pourrais-je l'omettre
Quand les rudiments de la peinture
Répondent aux nobles lettres

Rien ici n'est à croire,
Je suis de ceux qui font voir
Le hâle du sang sous la chair
Comme me l'a interdit mon père

Aux tribus artistiques feignant d'étreindre
La voie leur étant destinée,
Personne ne doit vous craindre
Car c'est au hasard que vous êtes placées

Il y a des histoires qu'on ne raconte plus
Puisque la voix vexée s'efface
Dans ce vide superflu
Qu'est le temps qui passe

Un vide superflu que l'on peut parfois remplir mais pas toujours de bonheur

amicalement
-CB-

----------------

Plus qu' agréable, Eloge, ce temps
que tu arrêtes pour un regard en arrière,
une ré-évaluation du sens des valeurs.

Ton "L'empreinte dit-il est la plus belle des signatures",
nous savons bien que cela entre dans une vérité que
tous nous avons en nous, mais à laquelle nous ne faisons
même plus attention.

Ici avec toi,je regarde la flèche du temps;
c'est toi qui indique la sage direction.