L'épaisse couche de noir,
Comme sur les tableaux,
Tombe, comme toujours, chaque soir,
Cachant ports et bateaux.
Ressaisissant les rêves,
Allumant les étoiles,
La nuit n'est qu'une trêve,
Aux couleurs sur la toile.
Mon petit rêve à moi;
C'est de nuit ou de jour,
De n'aimer rien que toi,
Laisser hurler l'amour.
Avec toi, m'en aller,
Laisser ma vie tranquille,
Retourner villes, cités,
D'un simple battement de cil.
Vivre aventures, tous deux,
Nous aimer dans la jungle,
Nous vivrions contre eux,
Mais je me bat... ? Une tringle ?
Juste un bête support de rideau,
En guise de féroce lion,
Et pour naviguer sur les flots,
Je n'ai un pan de la maison.
Pourtant je rêve sans arrêt,
De très longs voyanges dangereux,
Vers des contrées inhabitées,
De cette vie, nous serions heureux.
Et ce rêve, toujours, me libère,
De chaines et d'obligations,
J'ai vraiment besoin d'un peu d'air,
Même si ce n'est qu'une impression.
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Poème de vie,
Poème fleuri,
Poème de fée,
Poème d'été...
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