Ma poésie est une érosion
Qui émiette doucettement
Le rocher des silences amers
Sur la colline des mots sincères
Ma poésie est une glaive
Qui sarcle le champ des mes idées
Sur la berge de mes rêves
Où j'arrose les rimes sans dételer
Autant que les branches des églantiers
Ma poésie est une brise
Qui Enlève à chaque reprise
Les suies crasseuses sur les bois
Dans le fioyer des idées de mon moi
Ma poésie est une bruine
Qui humecte ma muse tanspirant
Pour apaiser ses convulsions illimitées
Débusquer mainte réalités
Effondrées sous les débris des ruines
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