Masque
Malgré les misères qui m’assaillent,
Tourments et larmes sur ma vie,
Je prends le masque, vaille que vaille,
Rejoue la Divine Comédie.
Farder mon malheur à toute heure,
Accrocher à mon visage pâle,
Le sourire béat du bonheur,
Clin d’œil à mon pauvre idéal.
Puiser la force au plus profond
De mon âme et croire en la vie,
Après avoir touché le fond,
Renaître dans un flot d’énergie.
Aidé de l’espace éphémère,
Guetter chaque seconde d’espoir,
Chaque minute au goût amer,
Où les heures s’égrènent dans le noir.
Qu’importe l’issue du voyage,
Mon cœur grimé et abîmé
Saura sourire à ce naufrage,
Pour ces deux petits bien aimés.
Carolina, Mai 2009.
Bonne journée à tous et à bientôt !
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Faîtes que vos rêves dévorent votre vie, avant que votre vie ne dévore vos rêves !