Tu offres à ma mémoire
En guise de souvenir
Un rêve de désespoir
Où mes bras qui se tendent
Se referment sur ton ombre
Fuyant vers la lumière.
Tout à coup je comprends
Qu’un autre rêve t’appelle
Sortant de ton oubli
L’image de ce bonheur
Qui toujours nous entraîne
Vers un nouvel ailleurs.
Le banc où je dormais
La tête abandonnée
Au creux de ton épaule
Etait vide et sans vie
Et au sol était tombé
Le livre que tu lisais.
Une page était tournée
Etait-ce la page du rêve
Ou celle d’une vie nouvelle ?
Palmito
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Toutes les choses ont leur mystère, et la poésie, c'est le mystère des choses !
(Frederico GARCÍA LORCA)