Assurément tu es trop loin
La solitude est une ogresse.
Elle vous prend le cœur, les reins
Vous engloutie dans la détresse
C’est évident l’été est mort
La route rampe comme un fleuve
Entre les haies du noir décor
Des pins ployés comme des veuves
Assurément tes mots sont beaux.
Ils font de moi une captive
Qui aimerait prendre un bateau
Pour épouser ta chaude rive
Evidemment c’est ton sourire
Qui portera le gai printemps
Et je pourrais alors m’ouvrir
Comme un calice dans ton champ.
ANita
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