Un deuxième pour la peine...
~La société nous plaque contre sa pleine mamelle
Nous gave, nous goinfre, matrone faussement maternelle
Ma mère, je n’ai pas soif de ton prestige matériel
Je me fonds sous le regard de tes prêtres hagards
Je veux la fuir, la semer, fourbe prison cérébrale
Celle qui sans cesse me harcèle, cette raison bornée
Je n’ai d’autres issues que la candeur feintée
La gouverne inflexible de l’empire végétal
Tête abaissée, je m’incline sous ta corolle givrée
Tu me nargues, je me prosterne, dans un ultime abandon
Je repousse le moment de noyer la tentation
Encore une fois, prête-moi les clefs de mon évasion
Ô, mutin moustique, frisson aigu, perce ma chair
Viens t’assoupir au creux de ma veine caïeux
Ô, enivre-moi, flagelle-moi de ton éther
Je veux retrouver l’exaltation première
Tes éclats extasiques me lacèrent, je m’effrite et je flétrit
Mon plaisir éphémère l’emporte, ô euphorie fugace
Tu es la sueur de mes nuits, mon bourreau et mon envie
Alors que toi, mon doux venin , tu te fout de ma face~
Précision : je ne suis pas droguée, en tout cas, pas à ce qu'on pourrait penser, j'ai juste écrit ce poème en essayant d'imaginer ce que ça pouvait être.
Amitié,
~FUbUki~
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~Je veux l'indifférece, le silence incomblé
Pour en ce néant me sentir exister~ :oops: