Amour... Amour !
Quel est t’il et où est la clé qui permettra d’ouvrir la serrure de la porte où il se cache, serti dans le plus bel écrin ?
Celui avec un A majuscule qui inonde le coeur, exalte l'âme, et ravive les étincelles contenues dans nos sentiments ?
Ceux-là mêmes qui étaient devenus tièdes, las de ne pas rencontrer le même amour en retour...
Eteint, jusqu'Ă ce que...
Jusqu’à ce que...
...
Les vieilles blessures pourront-t’elles se refermer, cicatriser et laisseront-t’elles libre-cours à tant de désirs suspendus à ce rêve inaccessible ?
Est-il possible de revivre et d'y croire, de percevoir à nouveau notre coeur qui bat alors qu'on le croyait verrouillé à jamais ?
Le laisser de nouveau s'envoler vers tant d’aspirations secrètes, d’attentes tues et timides ?
Les doux émois s'invitent à notre porte sur ce paradis jusque là interdit d'accès, et l'on perçoit intuitivement les paroles ; Celles de nos coeurs à l'unisson au travers des partages mutuels et des rires qui fusent naturels.
Nous déployons alors tous nos trésors d'ingéniosités afin que l'autre s'abandonne librement, sans contraintes et soit à jamais rassasié de tendresse et ce bonheur. Nous ne sommes plus qu'Un, tout simplement...
S'oublier dans ses yeux... ne plus penser Ă rien et oublier la notion du temps.
L’amour et ses manifestations incandescentes, jaillissent, désordonnées, malhabiles, parfois, et s’expulsent aujourd’hui d’un magma de cendres qui l' avait emprisonné jadis. Ce coeur meurtri d’avant, hagard, l’œil rivé sur une glace sans teint, qui était demeuré longtemps renversé, anesthésié, dans un glacial silence ...
Eteint jusqu’à la moindre parcelle de vie…
Oublié.
Ce cœur noyé dans la solitude, s'était détourné de la lumière du soleil qui n’avait pu le délivrer de sa prison grise et léthargique où il avait sombré, anéanti...
Pantin informe d’un rêve illusoire auquel il ne croyait plus lui-même… Replié sur lui, ne s'exprimant que par automatismes, abîmé par les habitudes et la lassitude.
Mais le miracle parvient inopinément, alors même que l’on ne s’y attendait plus, et que chaque instant se calquait sur les précédents…
La spirale infernale prit fin, sans que l'on s'y attende...
Survient un jour où l’étincelle réchauffa ce coeur et le fit palpiter de nouveau, malgré lui, sans prévenir...
La torpeur laisse place alors à la vie qui bondit, impatiente de sortir de sa prison qui l'avait muselée si longtemps.
Nos battements intérieurs s’accélèrent alors ; Notre peau devient moite, nos joues rosissent ; L’œil s’émeut, brillant, profond et s’illumine des bonheurs tant attendus. Notre coeur s’émerveille de la vision miraculeuse de ce qu’il s’était persuadé ne plus mériter… Comme s'il s'était persuadé d'avoir été puni d’un sortilège invisible...
Surpris de l’alchimie qui s’opère insidieusement, on rêve alors de retenir chaque minute, chaque instant, telle une douce magie qui officie en secret et fait grandir nos sentiments.
Amour...amour...
Qu'est-ce que nous deviendrions si tu n'existais plus ?
Iseult
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