Je flâne vers l’eau,
Elle m’envoie un mot,
Je dégrafe mon corsage,
Pour disparaître du rivage,
Les vagues écorchent ma peau,
Le sel pénètre dans mes os,
Mon cœur se noie sans peur
Pour échapper à la douleur,
Ma tête s’efface du monde,
L’océan m’avale et m’inonde,
Mes manques de tendresse
S’envolent avec mes cris de détresse,
Je ferme mes paupières,
Il n’y a plus de lumière,
Seulement la blancheur éternelle
Du ciel.
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"Le rêve est la vapeur de la pensée !" Hugo