MĂŞme si au royaume de dieu
Les paysages sont merveilleux
Que les âmes chauffent les maisons
Aux bois d’une seule saison
Même si j’y rallongerai ma vie
Jamais je n’irai chez lui
Car je n’irai jamais ailleurs
Qu’au paradis de ton cœur
LĂ oĂą les miracles viennent simplement
Au doux feu de tes sentiments
MĂŞme si aux montagnes de Bouddha
L’esprit, comme la neige ne fond pas
Que les fleurs poussent au milieu du ciel
De couleurs et de parfums d’éternel
Même si je trouverai mon point d’équilibre
Jamais je ne voudrais y vivre
Car je ne quitterai jamais la demeure
Du Dharma de ton cœur
Là où plaisir et désir sont en symbiose
Dès que ton baiser, sur mes lèvres, s’y pose
Même si Horus m’offrait le soleil
L’œil aux rétines surnaturelles
Que mes yeux s’abriteraient du vent
Au regard des dunes de sable blanc
Même si je pourrais voler jusqu’à l’infini
Jamais je ne me poserai sur son nid
Car je n’aurai jamais plus de hauteur
Qu’aux pyramides de ton cœur
LĂ oĂą les Ă©toiles brillent sans fin
Aux astres de tes tendres mains
Ma foi n’a plus une seule adresse
La croix que ton cœur me laisse
Mon âme et mon corps de pécheur
Sont à jamais les ouailles de ton cœur
----------------
Fabien F.