Plume d'or Inscrit le: 19/2/2009 De: dans l'air la terre l'eau le feu Envois: 1023 |
Il y a un après (acte 3...suite de "Maintenant") Il y a un après
Oui, tu vas me dire "et après" ? Après, seul l'avenir sera ce que l'on en fera, Alors pas de questions, Pas d'apriori, Puisque c'est écrit Dans ce grand livre de notre vie Qui n'est pas défini Mais à l'instant se publie, Se vit et s'éfface au passé. Il est là , muable, Accompli, et reste l'inexorable, Il sera froid, affamé, Planté dans le décor d'un souvenir, De cette fleur de printemps, Il est déjà l'hiver !
Et les ombres s'allongent, cachottières Derrière ce frêle tronc de la forêt Là , pour q'on les voit, Les devine et les sente ... Ombres de la magie unverselle, Partagées à légale pour tous, Nous, génies de la vérité ... Magiciens, sorciers et fées De ce qu'il en est de la vie, Et d'après ... Ils n'ont suivis que cette pensée Dans leurs sentes de nos pas oubliés, De la couleur de leurs yeux si profonds et si clairs, Leur esprit si tranquille, si sensible, L'ont enfin trouvé .
Tu ne vois que des fous lachés dans leur liberté, Jamais prisonniers, Car dans ce monde tu ne peux y pénétrer ! D'un clair de lune, devient romance, Statue, peinture ou ode, Et de l'effroi glisse du stérile à l'émoi Pour la vie à l'amour, tendresse et passion. Il ne reste que paysages sans justes horizons Qui envahissent les cités, Cause légendaire, liberté de penser ! Pas un droit ! Pas un devoir ! Mais un air que tu respires, Sans ailes, mais tu voles, Trop loin, mais tu y es, Là où tu le veux, si tu le veux...
De votre espace, je me bannis, Car sur le soir du monde Se lèvent les couleurs profondes A mon éveil radieux, aux bonheurs silencieux !
Doucement, je te cherche, Heureux, je te trouve Pus je m'assois pour un autre délice ... Enlevons cette triste couleur qu'ont ces murs Erigés en vils provocateurs ! Qu'est-ce que je dis ? Mais juste ce qui est dû A ceux et à celles qui, un jour, m'émurent !
Le jour finit, Le ciel noircit, Mon esprit, je te remercie, Je resterais ainsi éveillé, Attendre ta douce pensée Révélatrice, anegdotique Par la vérité vécue à cet instant de lassitude .
Ephémérides du temps passé, Emploi du temps nié, Je cherche à m'en souvenir Et tout disparait dans un sourire.
Je me libère de mon malheur, A toi je dois cette vie D'un Après bien meilleur !
Maugui
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