SUR L’ESQUIF BLEU
La mer tanguait au gré des flots chagrins
Ivre de douleur, le cœur débarqué,
L’âme dévoilée aux regards marins ;
Et répudiant les rivages brisés.
Je fermais les yeux, rempli d’épouvante,
Surpris par l’étrange douceur des vents
Et les soupirs que berçait la tourmente ;
Sur l’esquif bleu plein de sentiments.
Et répudiant les rivages brisés
Les mots prenaient le large sans regret
Sur l’écume des vagues argentées.
Sur l’esquif bleu plein de sentiments
Une voile naquit trop violemment
Emportant bientôt mes pleurs indécents.
Pierre WATTEBLED le 14 avril 2009
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