DEPUIS QUE VOUS ETES PARTIS
Combien s’en vont sans crier gare ?
C’est triste à l’heure du printemps
Ma mémoire étincelle comme un phare
Qu’absorbent des sables mouvants.
Moi, je vogue, fébrile, ici
Prés du grand Rhône murmurant.
Vous, vous flottez dans l’air, aussi.
Est-ce donc devenu rassurant ?
Ma mémoire étincelle comme un phare,
Qu’absorbent les sables mouvants ;
Au bar, elle s’enivre d’espoir,
Moi, je vogue, fébrile, ici
Prés du grand Rhône murmurant ;
Depuis que vous ĂŞtes partis !
Pierre WATTEBLED – le 17 avril 2009
----------------