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Je pense à toi Gauguin
Quand le vent de noroît galope sur la lande
Glisse dans les bonnets des filles de Pont-Aven.
Il en fait des frégates aux sillons de la plaine
Drape un sombre remous aux dos des houppelandes.
Je pense à toi Gauguin.
Les riches flamboyants, rubis à ciel ouvert
Dressés au grand soleil, brûlant la Martinique
Le grand bleu des lagons sous le ciel des Tropiques
Ce somptueux chatoiement fait de pourpre et de vert.
Je pense à toi Gauguin.
Quand voyage le vent aux courbes des Marquises.
Il caresse les corps parfumés de tiaré
Plisse les paréos des belles vahinés
J’écoute chanter Brel et dans le lit du soir.
Je pense à toi Gauguin.
*
Anita
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