Alger le 29/03/2009

Une vie sans cœur
«Stoppant court mes lourds pas
Triste et pensive, elle était là
Sur ce sentier, elle avait froid
A la main, un morceau de bois.»

Elle avait un rêve, vivre à deux
Sur ses lèvres le grand vœu.
Sous l’érosion la colline s’use
Il ne suffit plus d’être pieux.

Elle avait tout pour être aimée
Jeune elle fut bien une déesse
Par les fausses couches abîmée
Qui ne draine pas se blesse.

Sans raison, exclue, refoulée
Sa vie était toute chamboulée
Ses proches l’ayant abandonnée
Elle n’avait vers qui se retournée.

Elle a longé bien d’allées, de rues
Par la solitude elle fut reconnue.
Bravant les affres de l’existence
Elle a défié le registre des absences.

Elle a affronté quelques vautours
Détourné bien de mauvais tours
Tout lui était long, lui était court
Sans temps, c’était le même parcours.

Abattue par l’heure, par l’age
Elle a traversé bien d’orages
Sans chien, ni fille ni garçon
Ses yeux fixaient un charançon.

Prête pour les parois sans clous
N’ayant pas besoin d’adjuvant
Ses cheveux étaient trop blancs
Des rides, sur le front et les joues.

Devant sa tombe, aujourd’hui
Debout je lis quelques versets
Dieu tout puissant je le prie
Qu’elle ne connaisse la fin de Dorset.

Mouloudi Mustapha

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Merci pour cette belle dédicace

Un triste et infortuné destin raconté par une grande plume .
Merci pour ce partage !

bonjour
Angiee-Fanelle68- Vocalises pour pour votre passage et merci pour vos commentaires... Les ruelles et les rues, les coins sombres et les endroits insalubres nous reservent bien de surprises lorsque nous prenons le courage des deux mains pour relever le defi des démagogues...
de nos jours la nuit n'apporte plus de conseil car elle est si préoccupée par les cris plaintifs des uns et des autres, par les angoisses des uns et les malheurs des autres qu'elle ne pense qu'à "comment survivre jusqu'à l'aube" et ainsi ce délivrer de ce fardeaux...
toutes est vérités et rien n'est plus une vérité, tout est réalité et n'est n'est plus une réalité tout est monde et il n'y a plus de monde dabns ce monde qui se veut encore un monde...
mes respects et fraternellement mouloudi

Un destin cruel,impitoyable,sans cœur réservé à cette créature innocente que la vie a bannie!Tyrannique est le destin quand il frappe et fait atrocement mal!L'histoire de cette femme m'a ému et m'a profondément troublé.

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Ma vie n'est plus une barque dans une mer enragée
Et je ne suis plus le naufragé!
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Mostafa, point fat, seul, las, si doux, rêvant de sa mie!!!

bonjour
crois moi cher frere Mostafa que cette histoire n'a rien d'imaginaire d'ailleurs dans peu de temps je mettrai en ligne deux suites...
je pense que vous me connaissez assez bien pour savoir que je ne traite que les sujets que je vois de mes propres yeux...
fraternellement mouloudi

poignante et cruelle histoire merveilleusement racontée !

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http://www.mespoemes.net/eolienne/

https://www.amazon.fr/Souffle-poétique-Adeline-alias-Éolienne/dp/2414163232

https://www.edilivre.com/sur-les-ailes-d-eole-adeline-mela-eolienne.html

Une histoire bien triste mais extrémement bien racontée. merci d'avoir partagé dce texte avec nous.
ghiscou

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:-( vous pouvez retrouver ma famille, mes amis et toutes mes émotions sur :http://ghislainepoesie.free.fr
Merci à tous pour vos commentaires qui me vont droit au coeur

Bien triste histoire contée avec la délicatesse d'une belle plume



Ghis

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https://www.facebook.com/ghislaine.graffard

bonjour
merci Ghislaine-Eolienne et Ghiscou pour votre lecture et vos messages ... il y a deux autres suites...
et pour cela je vous donne rendez vous dans peu de jours...
fraternellement mouloudi

Beaucoup de femmes en tes mots peuvent se reconnaître en cette longue errance qu'est parfois la vie!

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MON BLOG:
http://marie-aupaysdesimagesetdesmots.blogspot.fr/

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L'homme raisonnable s'adapte au monde, celui qui est déraisonnable persiste à vouloir adapter le monde à lui-même.

Aussi tout progrés dépend de l'homme déraisonnanble;

Georges Bernard Shaw.

Une histoire bien poignante... qu'y a-t-il de pire que de passer toute sa vie dans la solitude pour mourir abandonnée de tous ?

Merci ami, pour le partage de cette triste histoire si bien racontée par ta plume...

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Désolée, mon état de santé ne me permet plus de faire les mises en pages de recueils.

bonjour
je vous remercie pour votre lecture et vos commentaire et vous donne rendez dans les 2 suites a partir de samedi...
fraternellement mouloudi

une histoire exemplaire malgré sa grande tristesse

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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)

Salut ami poète du monde Mustapha
Le monde est immonde
Le destin est cruel
L'indifférence est la nouvelle devise
L'innocence est bafouée
L'humanisme intimidé
Il ne reste plus qu'une poingnée de poètes qui crient haro face à la démagogie des décideurs;je loue cette manière réaliste et ce regard attentif ainsi que cette poésie mise au service de la cause des démunis;je t'en remercie
Amitiés
farid

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"Je n'existe que dans la mesure où j'existe pour autrui"
Manet




Mon blog : http://amedyazamazigh.blog2b.net

bonjour
merci pour ces messages qui vont droit au coeur...
cher amedyaz tout ce que je vous et demande à tous les poetes et poetesses c'est de ne pas me priver de leurs prières car ces jours ci j'ai vraiment besoin...
cher paul me savoir par vous lu et par vous commenté est un honneur alors de grace joingnez votre prière à celles des autres poetesse et poetesses...

fraternellement mouloudi