je n'ai trouvé les mots.

Je te regarde, amour, penchée sur le berceau…
Je ne peux t’avouer, cette peur qui me taraude.
Tu es sereine et belle, tu ignores mes maux,
Le fléau sociétaire… sur notre foyer rôde.

J’ai guêtté le facteur, pris le recommandé.
J’ai déchiré sans lire, connaissant la sentence.
Je savais depuis peu, que j’étais licencié…
Je ne sais que me taire, murer dans le silence.

Je te regarde, amour, couchée sur le berceau
Tu dors dans l’ignorance, de mon infamie
Je regarde le sol qui peu à peu rougit…
Des êtres que j’aimais j’ai été le bourreau.

Je regarde la corde, qui va calmer mes maux…
Je passe doucement , mon cou pour en finir
Je vous ai protégés, guéri de l’avenir.
Car ma démence, amour, n’a su trouver les mots !!!

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c'est pas parce qu'on a la tête qui bouge qu'il faut croire qu'on est vivant

Je ne pense pas qu'il soit raisonnable de se suicider pour un boulot perdu; merci de ce partage et, si cela est du vécu; bon courage à toi pour la suite.
Amitiés de Jean-Paul.

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Vivre ses rêves

Non, cela n'est pas du vécu. une simple transposition en rimes pour essaye de comprendre.

merci d'avoir pris le temps de répondre

C'est malheureusement le lot de certains, et tu le présentes, je trouve, à la manière d'une lettre qu'on aurait laissé à ses enfants, pour qu'ils comprennent...c'est ce qui rend le texte encore plus pesant.


Alain

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c'est toujours quand il est parti qu'on se rend compte que le bonheur était là!

merci, alain pour ton commentaire! je n'avais pas vu mon écrit sous cet angle là, mais tu as raison, on dirait une lettre ou un testament.