J’ai tellement cherché le prince charmant,
Sortant d’un conte pour enfant,
Que je me suis perdu dans la fumée noire,
Du grand brouillard et du grand tourbillon noir.
J’ai tellement cherché le prince charmant,
Que j’inventée des personnages au corps sanglant,
Mais, mes personnages se sont enfuis,
Au fin fond d’une nuit.
J’ai tellement cherché le prince charmant,
Que ma fièvre montait au panneau brûlant,
Ses épines ne soignaient pas mon cœur,
Elles le remplissaient plutôt de malheur.
J’ai tellement rêvé au prince charmant,
Que j’ai fini par ressemblé à une morte-vivante,
Dans le fond d’un corps en lambeau et d’une âme,
Sans doute sans aucunes armes.
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"Le rêve est la vapeur de la pensée !" Hugo