Cachée, mais présente, au plus profond
Invisible, dans le noir, trop écrasante
Absurde, inquiétante, dans nos tréfonds
Insinuée dans nos âmes haletantes

La nuit la rend intense, pour notre crainte
Le jour, plus alarmante, attendant patiemment
Que vienne l’échéance de son empreinte
Que vienne le soir, l’ombre, évidement

Suffocante et palpable, courageux seraient pressés
Si justement hardis menteurs, d’aucun effroi
Vantards échauffés deviendront… couards terrassés
Criant à tue-tête, malins, au loup par trois fois

Alors dans leurs draps, cachent tête et hardiesse
Afin que ces démons les laissent tranquilles
S’endormant mouillés, de crainte ils acquiescent
Tremblant même des pieds, de frayeurs inutiles

Plaisantant sur ce douloureux sentiment
Moi aussi me saisissant en un instant
Me gaussant de ces poltrons impunément
Je sens qu’elle me prend, inquiétant…

Olivier.

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Elle est terrible lorsqu'elle se glisse dans nos coeurs

Pour tes vers


Ghis

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https://www.facebook.com/ghislaine.graffard

quelle est-elle cette peur? une assimilation du doute? une question sans réponse?

Alain

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c'est toujours quand il est parti qu'on se rend compte que le bonheur était là!

Ta version de la peur est particulièrement inquiétante car on ne sait exactement d'où elle provient.
HONORE

Elle est là, tapie au fond de nous et parfois se révèle...

Olivier.
Merci pour vos com's...

Une peur que tu as su bien nous décrire

Un poème effrayant cher Olivier; amitiés de JP.

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Vivre ses rêves