Je t’appelle demain, car ce mot te ressemble
Et du soir au matin vous naviguez ensemble
Car à tout bout de champ et d’un air fatigué
Tu me jettes ce mot d’un air désespéré…

« chéri, peux-tu m’aider je n’y arrive pas «
Dis je à mon doux époux avec le fol espoir
Qu’il va lever un œil de son jeu de combat
Et venir soulever l’armoire et son miroir…

Le temps que tous mes mots arrivent à son cerveau
Dix minutes ont passé, car le chemin est rude
Sa paupière se lève, lourde comme un marteau
Son incompréhension à besoin d’une étude…

Je guette anxieusement un geste qui pourrait
Me laisser un instant croire qu’il va bouger
Son visage se ferme, il a l’air ennuyé
Morose il me regarde je sens que c’est râpé.

Je me sens défaillir, au bord de la nausée
Ça y est ses lèvres bougent il va parler enfin
Ma vie est en suspend, mon cœur va exploser
Mais lui dans un soupir il me jette "demain "!!

J’ai beau tout essayer il est en léthargie
On dirait un mollusque ballotté par les flots
Et du matin au soir et malgré mes envies
J’entends ce beau refrain qui monte crescendo…

Alors, j’ai décidé que pour moi il est temps
De passer à l’action et quand viendra la nuit
Vêtue de ma nuisette sur des dessous troublants
Je vais avec ardeur attiser mon mari…

Puis quand fou de désir il voudra me croquer
Et que dans un élan il montrera sa faim
Moi d’une voix candide et avec volupté
Je lui dirai « chéri tu attendras demain »…

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Le peu que je sais c'est à mon ignorance que je le dois ....

Surtout, raconte-nous la suite, lol
Je suis curieuse de lire sa réaction.

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C'est la réponse de la bergère au berger!la fin estr géniale

Je peut tout expliquer, ma chère et tendre femme
j'ai attendu demain, comme il était convenu
et ce n'est pas parceque tu nous as surpris nus
dans un lit l'air coupable, et le corps en flamme

qu'il faut conclure à l'adultère et faire un drame
Voici l'histoire véridique
assied toi donc que je t'explique
et veux tu bien garder ton calme ?

j'était en train de déplacer la grande armoire
avec amour , ça va sans dire
et je pouvait me voir sourire
en repensant a notre histoire

alors une panne d'électricité
me plongea soudain dans le noir
je posait la manette, non l'armoire
et me senti très exité

à l'idée que notre voisine de pallier
avait peut être des bougies
je m'habillait et me fit beau
simple question d'éducation
et parti posé ma question
à cette femme de génie
à cette femme de vertu

hélas encore, mille fois hélas
elle n'avait aucune chandelle
je ne dis pas qu'elle était belle
je dis que pour briser la glace

elle proposa de m'aider à soulever l'armoire
c'est une manoeuvre délicate
pour le dos et pour la prostate
que de faire cela dans le noir

et comme je n'y voyait rien
on a fini à quatre patte
poussant le meuble à coup de reins
en rythme, afin qu'elle soit posée bien droite

soudain cette bonne fée du logis
pleine de bonne volonté
mis la main sur une bougie
qu'elle s'évertua à allumé

c'est alors que tu es rentrée
ben comment ça t'y comprend rien ?
bon, on en reparle demain
je retourne la remercier

JUBILATOIRE !!!!!!

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BANNI POUR PLAGIAT

va pas être content oupssssss

Ce que tu es drôle mon amie, j'imafine ton époux entrain de jouer avec toutes ses consoles..Je me bidonne un peu. Ton poème est merveilleusement écris..bravo ma soeur tendresse..Okana en toute amitié du coeur..Bravo..

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La douleur est comme un arbre tordu par les morsures des grands froids d'hiver...


Citation de Nicole Chaput