Venise est ma parole au carnaval du Beau
Cantate obsédante aux mille tourterelles
Décline au gré des soirs ma vie en ses ruelles
Les mots en barques folles glissent comme en canaux
Venise est ma parole au carnaval du Beau
Remparts insupportables des conventions mitées
S’effriteront d’eux même en ruines surrannées
J’aime comme je veux et surtout sans appel
Drapeau des libertés flotte sur ma tourelle
Nous serons l’heure exquise et la bonne chanson
Au gré de mille alcools et Illuminations
Du côté de chez Swann nous vivrons par le feu
Nos anges rilkéens nous diront bienheureux
Ma vie de femme libre effarouche les gueux
Ceux qui se terrent et craignent se contentant de peu
Notre amour est un vivre un continent nouveau
Symphonie des possibles descente d’échafaud
Tu as ressuscité mes courbes frissonnantes
Diable au corps rire au coeur je serai ton amante
La poésie nous fut comme une arche d’alliance
Nos corps énamourés nos seront résilience.
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"Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue:
Un trouble s'éleva dans mon âme éperdue.
Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler:
Je sentis tout mon corps et transir et brûler."
Racine, "Phèdre"...
