La nuit me plonge dans mon sommeil noir
et je nage, languissant, de rêve en rêve
qui, comme par des fenêtres, me font voir
des scènes où la réalité fait grève,
une vie où des choses folles sont possibles,
où les lois physiques ne comptent plus
où constance et distance deviennent risibles,
où toutes les vérités peuvent se mettre à nu.
Parfois je m’émerveille et parfois j‘ai peur.
Selon les scènes dont je suis témoin,
on me susurre caresses ou me parle baragouin
et j‘éprouve des délices ou du malheur.
Mon amour, partout je compte te revoir,
mais je ne trouve que cauchemars ou bobards.
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Freddie, Thèze - Haute Provence