« UN JOUR, LA MAREE…. »
Elle allait sur la grève,
Absorbée par le vent.
Evoluant souvent,
D’un pas lent, comme en rêve.
Car chaque grain de sable était une question
Qu’elle foulait aux pieds, ne voulant pas l’entendre.
Ses désirs contrariés, sur la carte du tendre,
S’étoufferaient encore au cœur de son bastion.
Que la mer soit étale ou décline au jusant,
C’est en elle qu’étaient le trouble et la tourmente.
Il n’y a pire mal pour que l’amour fermente
Qu’en entier le vouloir tout en le refusant !
Les embruns se plaquaient sur son visage éteint
Mais au fond de ses yeux, comme en un tabernacle,
Palpitait le brandon d’où naîtrait le miracle…
Faire du chimérique un avenir certain…
…..
Elle ira sur la grève,
Amoureuse du vent
Dont le souffle fervent
Caressera son rêve.