Plume de platine Inscrit le: 12/9/2007 De: la porte 33 de l'A87 Envois: 2677 |
L'amour de ma chair -Roman - Page 16 sur 250... Après une nuit courte, mais réparatrice, Edouard et Carole se réveillent en toute sérénité. Ils se retrouvent pour déjeuner, puis se préparent, enchantés, pour prendre la route et atteindre la ville en fin d’après-midi. Après quelques consignes laissées au chef du village, ils montent en voiture, accompagnés de l’indien Yuna. Le trajet se passe sans encombre, et les chambres sont réservées à l’hôtel dès leur arrivée.
Edouard s’empresse de passer un message à Cathy, afin qu’elle et sa nièce Stéphy, puissent assister, d’ici 3 à 4 jours, à cette cérémonie qu’il espère grandiose. Puis, tous les deux se rendent chez le pasteur qui va unir leurs destins. Yuna est parti de son côté pour demander la préparation de tous les articles, inscrits sur une liste qu’Edouard lui a confiée. Dès le lendemain, ils repasseront ensemble pour tout charger dans la voiture avant de reprendre la route. Ils se retrouvent tous les trois à l’auberge, où Carole revit pendant un instant sa dernière expérience, puis ils rentrent à l’hôtel pour se reposer de leur voyage.
Le lendemain, la réponse de Cathy est arrivée, où elle annonce qu’elles seront présentes à son mariage. Satisfait, Edouard lui renvoie un message lui confirmant qu’elles devront passer chercher le pasteur, qui est libre lui aussi ces prochains jours. Tous les trois passent ensuite à la boutique pour le chargement du matériel, et reprennent le chemin du retour. Ils tracent la route dans une ambiance joyeuse et bon enfant. Le parcours semble s’être d’ailleurs raccourci, et lorsqu’ils arrivent, la majorité des habitants est là pour les accueillir et les aider à décharger les paquets.
Tout se précipite, Carole est prise à part par quelques femmes du village, qui l’entraînent dans une salle de l’école. A la fois surprise et heureuse, elle les suit, tandis qu’Edouard, déjà au courant de ce qui l’attend, la regarde s’éloigner. Il profite de cette absence pour mettre en place, avec ses amis, toute l’organisation de la fête. L’annonce officielle de son mariage a permis de réconcilier tous les villageois, qui sont venus le féliciter et écouter ses conseils pour les préparatifs. En pénétrant dans la classe, puis dans la salle de rangement, Carole voit que tous les costumes festifs ont été ressortis, puis, cachée dans un coin de la pièce, derrière la porte, elle aperçoit une magnifique robe de mariée, sa robe ! Les larmes lui viennent aux yeux, elle regarde toutes ces femmes autour d’elle qui sourient et chuchotent entre elles. Voilà où étaient passés ces merveilleux rideaux blancs qui habillaient la fenêtre lors de sa première nuit chez Edouard. Elle retire les mains de son visage, et se retourne vers toutes ces couturières de talent, elle les remercie et se penche pour les embrasser toutes les unes après les autres. Manyva, la plus ancienne, la pousse un peu vers la sortie en rigolant, tout en la pressant d’aller se laver et se changer pour revenir très vite l’essayer. Malgré la fatigue du voyage, Carole s’empresse d’obéir, puis revient quelques instants plus tard afin de passer sa robe. Carole ne se voit pas, mais le regard des indiennes, qui restent émerveillées devant la beauté de Carole, toute vêtue de blanc, lui révèle une grande admiration qui la rend confiante. Quelques retouches sont effectivement nécessaires, les mesures sont prises et Carole peut alors la retirer.
Pendant ce temps, Edouard et les hommes de la tribu s’affèrent pour l’organisation d’une journée qu’il veut mémorable. Avec l’aide de Yuna, il procède à l’installation d’une caméra toute neuve, la sienne était tombée en panne depuis quelques années, pratiquement en même temps que son projecteur, et il n’avait pas trouvé nécessaire jusqu’à ce jour de se procurer du nouveau matériel, mais avec cet évènement, leur remplacement était devenu impératif.
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