oui, Dom des vignes et des concerts de mon Indien-:::))-, ils font du bien, et se font passerelles...
Tiens, kdo du WE, un des tous premiers poèmes, lorsque les mots m'ont retrouvée, en avril dernier, après ma rencontre fortuite, au hasard d'un clic nocturne, sur une page de Farid-Amediaz sur la poésie...Le choc des mondes, les retrouvailles, l'étincelle de vie...-je me nommais rosam31...
Les mots sont de retour.
Quelle cacophonie !
On ne peut plus s’entendre dans ce charivari !
Mes esprits s’éparpillent, mon âme est déchaînée,
Je file comme une anguille au cours d’eau éclairé.
Où étiez-vous, mes tendres ?
Je vous avais perdus, n’arrivant plus à entendre
Les couleurs de vos miels,
Et vous voilà enfin, magiques, sans pareils,
Assagis et dociles
Sous ma plume facile.
Que c’est bon de vous sentir,
Telle brise océane,
Respirant la beauté, peuple bon et diaphane,
Vous coucher à mes rêves
Et me créer de glèbe.
Vous me modelez, argile, de vos miroirs graciles,
Vous me portez, fragile, de vos mains si tactiles.
Je suis en renaissance, je revis, papillonne,
Espérance et soleil d’une terre qui tonne,
Car vos orages n’ont d’égal que mes vents apaisés,
Aquilins au repos tels fardeaux déposés.
Me voilà libre, déliée, écureuil de ma vie,
Sautant de branche en branche, rivière au saut du lit,
Mon âme s’encanaille au péril de mes nuits,
Oh, qu’il est bon de vivre lorsque la peine a fui.
Par pitié, ne me laissez plus jamais seule,
Demeurez, obstinés, ne prenez plus la mouche,
Prêtez-moi votre plume au milieu des fracas,
Je vous promets la lune si Pierrot ne veut pas !
Il a suffi d’un signe dans la diachromie des cœurs
Pour que l’encre s’évade, coquine et délurée,
Et au colin-maillard des espérances folles
Je joue à chat perché, comptant des fariboles
Sans même me cacher, envahie, épanouie,
Déversant au torrent mon moulin à paroles,
Ruisselette amoureuse et poétesse folle.
Je vous garde, promis, je ne vous quitte plus !
Vous les ocres éclatants et toi ma source vive,
Nous peindrons des préludes et pincerons des bleus,
Encordés enlacés tendrement amoureux,
Et toi le grand poète qui libéra un peuple,
Je te nomme gardien, ami et du bonheur prophète.
Bisous,
Scarlett la pipelette.
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"Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue:
Un trouble s'éleva dans mon âme éperdue.
Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler:
Je sentis tout mon corps et transir et brûler."
Racine, "Phèdre"...