aquarelle de G. Tron
J’aime me promener, le soir, quand le soleil
Allume d’incendie l’horizon, avivant
Les nuages qui font de longs bandeaux sanglants,
A l’ouest, quand le jour s’en va vers son sommeil.
Sur la lande endormie dans son manteau d’hiver
Règne le grand silence. Sous un ciel dégagé
Scintillent les cristaux sur le sol enneigé.
Les arbres ont perdu leur beau feuillage d’hier.
Dans ce lieu si serein, on oublie les délires
Des hommes qui s’agitent, sans penser à lire
Ce que Nature écrit dans la plaine et l’azur.
Le peintre où le poète ont d’autres horizons.
Ils lisent la beauté dans les quatre saisons,
Pour les rendre en écrits et en tableaux très purs.
Le 22 janvier 2006
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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)