Le vent souffle sans fin
En bourrasques démentes
Les nuages dansent
De folles sarabandes

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Du ciel sombre et gris
Des éclairs de feu
Fourches diaboliques
Frappent la terre qui gémit

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De la voûte céleste
Grondements rageurs du tonnerre
L'orage se déchaîne
C'est la colère des cieux

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Les nuages se déchirent
Et déversent violemment
Leurs larmes glacées
En torrents incessants

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Et comme par magie
Les nuages vidés de leurs chagrins
S'en retournent enfin
Et meurent en chemin

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Jean-Jacques Kindler

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JACKY-ART
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Mon site: www.jacky-art.fr

www.artquid.com/85514

FUTURE EXPOSITION A PONT-DE-BEAUVOISIN ISERE/DU 1ER AU 31 JUILLET...ARTQUID

Un poème qui associe les tourments de la nature à une exaltation intérieure celle d'une vie passionnée.
Et comme toujours ton tableaux est magnifique

Et comme par magie
Les nuages vidés de leurs chagrins
S'en retournent enfin
Et meurent en chemin


Trés beau sur une toile trés jolie à mon goût . evy

Belles couleurs d'orage dans ces mots.

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Un beau poème pour lequel j'ai eu le coup de foudre; amitiés de JP.

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Vivre ses rêves

L'ORAGE.

Un éclair fulgurant déchire les nuages,
Roulements de tambour, cymbale et grosse caisse,
Venu des cieux, avec tout son aréopage,
Un Dieu en grand arroi nous fait son pataquès.

Le ciel, bousculé, se renverse et se rue.
Pris de rage il s'en va à l'assaut des collines
Et la pluie tombe à flot, sur le sol parcouru.
Au beau milieu du jour la lumière décline.

La terre des chemins s'écoule dans le lit
De ruisselets nouveaux, entraînée par la pente.
Bientôt, dans le ciel, résonne l'hallali.
Au secret des foyers les âmes se repentent.

Un éclair tombe au sol, déchirant la pénombre.
Il détonne aussitôt: l'orage approche vite!
D'autres éclaires, encore, se répandent en nombre:
Maintenant tout le ciel s'illumine et s'agite.

Les arbres, bousculés, se courbent sous le vent.
Le coq du clocher tourne une valse folle.
Le ciel, envahi du coucher au levant,
Se prend de convulsions: les éléments s'affolent!

La pluie tourne en tous sens, cinglante sur le sol.
Le tonnerre et le vent se font assourdissants.
Tout se met à tourner comme folle boussole.
Le grand roi du ciel ,se fait munificent.

S'en va son armada , se ruant pour ailleurs.
Le soleil apparaît au dessus des vallées.
Quelques coups de canon, des derniers artilleurs,
Se font entendre encore: l'orage a dévalé.

La nature s 'ébroue, s'égoutte dans le vent.
La pluie faiblit bientôt, les ruisseaux se tarissent
Et le calme revient, se poser comme avant.
Dans les prés inondés les jacinthes fleurissent.